Le mystère des enfants endormis : quand la seule solution est le sommeil...
Le mystère des enfants endormis.
Quand la seule solution est le sommeil...
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Aujourd'hui, je vais me pencher sur une maladie qui touche certains enfants issues de familles réfugiées.
Ce phénomène n'est que très peu expliqué. D'après les études il toucherait des centaines d'enfants en Suède depuis plus de vingt ans. Ces enfants qui semblent être plongés dans le coma sont en état d'apathie. Il sont plongés dans le sommeil constamment. Sans jamais se réveiller. Ils sont nourris à l'aide de perfusions faute d'autres solutions. Ce phénomène est apparu dans les années 1990 et depuis ne cesse d'augmenter. Cette maladie a été observée en grande majorité sur des enfants issus de familles réfugiées.
Une neurologue irlandaise, Suzanne O'Sullivan explique qu'avant de plonger dans le sommeil ces enfants ont développé des symptômes d'anxiété et/ou de dépression. Se renfermant sur eux même, ils ont fini par ne plus parler avant de s'endormir et de ne plus se réveiller. Ces enfants s'endorment de seulement plusieurs jours à parfois plusieurs années ! La médecine suédoise a évidemment tenté d’expliquer le phénomène sans grand succès. Les examens médicaux poussés sur des enfants hospitalisés n’ont donné aucun résultat. Cela n'a servi uniquement qu'à démontrer que contrairement aux apparences et même s’ils ne répondaient à aucun stimulis, Ils étaient conscients. Il ne s’agit pour autant pas d’un caprice ou de jouer la comédie quand on sait que les enfants restent plongés dans cet état quelques semaines, d’autres plusieurs mois, certains des années. Les médecins suédois ont fini par appeler cette maladie le « syndrome de la résignation ».
Ce symptôme ne touche que des enfants issus de familles demandeuses d'asile. Un psychologue interrogé par le média le confirme : plusieurs enfants sont peu à peu revenus à la vie lorsqu’une autorisation de séjour a été délivrée à leur famille.
On comprend donc que ce phénomène est grandement lié au désespoir. Quand un enfant sait que toute l'horreur qu'il a vécue, que tout le souffrance qu'il a endurée aura été vaine car il devra retourner à la case départ lorsqu'il sera exclus du pays, il ne trouve plus d'autre choix, plus d'autre solution que de s'endormir. Tellement désespéré qu'il préfère s'endormir. C'est, d'une certaine façon une forme de suicide social. L'enfant n'a tellement plus la volonté de se battre contre le monde, contre l'injustice qu'il se résigne. Alors, il s'endort.
"Quand la seule solution est le sommeil..."
Sources : 20 minutes, le courrier international.
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