La norme...
La norme.
Aujourd'hui, nous avons décidé de nous pencher sur un thème vaste qui concerne à peu près tous les domaines de notre vie. C'est une réflexion qui porte sur les codes que la société nous dicte et ce qu'est "la norme" ce que sortir de la norme...
Partie 1 - Les codes.
Tout au long de notre vie, la société nous dicte des codes. Ces codes ne sont écrit nul part, ils ne sont pas mentionnés dans les lois... Personne ne nous les annonce à notre naissance. Ces codes entrent en nous par notre inconscient car c'est la société qui nous les dicte, qui nous les fait comprendre. Certains sont nocifs.
Le problème des codes, c'est que personne ne s'interroge dessus ce qui fait que les choses ne bougent pas. Que le monde stagne et n'évolue pas. Certaines choses que la société nous dicte ne font pas partie des codes. Mais ces choses coulent de source chez la majorité des gens.
Par exemple, ne pas mettre un lit dans sa piscine et dormir dedans. Cela peut sembler drôle écrit comme ça mais ce n'est écrit nulle part que l'on ne doit pas le faire.
Beaucoup de codes sont liés à notre "sexe". Par exemple, une fille, DOIT être jolie, souriante, calme, sage, gentille et intelligente. Un garçon DOIT être courageux, musclé, grand, aimer le sport, n'avoir peur de rien... Ces codes façonnent ce que nous sommes et forgent notre identité. Pourquoi une fille ne pourrait pas être courageuse et aimer le sport ? Pourquoi un garçon ne pourrait pas être bon élève ou sage ?
Peu de gens n'osent contrarier ces codes de peur qu'on dise d'eux qu'ils soient "anormaux".
Et c'est là que la norme entre en jeu.
Partie 2 - La norme.
Certaines personnes sont jugées "anormales" par des gens qui n'ont pas la même couleur de peau, la même religion, le même sexe, les mêmes goûts, la même orientation sexuelle, le même statut social, les mêmes idées politiques...
C'est une forme de discrimination. Parfois, on a honte de ne pas être comme "les autres". On essaie alors, de camoufler ce qu'on est. On achète les mêmes vêtements que "les autres", on parle comme "eux". On a honte, on se sent faible. On se cache. On est mal dans sa peau. On veut être quelqu'un d'autre.
Certaines personnes ont la force de caractère, la force d'esprit de garder leur personnalité.
Ces personnes sont jugées "anormales".
Pour la plupart des gens, la norme n'est pas nocive. Elle est un modèle que chacun doit suivre afin d'arriver à une personnalité "parfaite", qu' "ils" jugent parfaite.
Partie 3 - La peur.
En vérité, les gens qui pensent que d'autres sont anormaux, ont peur. En général ce sont des gens que l'on juge "puissants", qui lancent des modes. Ils ont peur que les gens échappent au contrôle cérébral et à la pression que la société exerce sur eux. Cette peur, si lâche, c'est la même peur qui fait que beaucoup de gens ignorent les personnes sans domicile fixe. C'est cette même peur qui fait que les gens refusent d'abriter des personnes migrantes. Cette peur des "autres". On est centré sur soi même et on ne pense qu'à soi. Quand on entend des horreurs à la radio, à la télévision, dans les journaux et qu'on ferme les yeux sur tout ça. C'est ça la peur.
Un article écrit par Judith
A lire sur le sujet, court, cinglant et très abordable : "Le sang nouveau est arrivé" de Patrick Declerck
RépondreSupprimerRésumé : "Clodo est là pour enseigner cette terrible vérité : la normalité est sans issue. Sous le masque bienveillant de nos démocraties se cache cette totalitaire injonction : Citoyen sera productif ou lentement, et sans bruit, mis à mort. Qu'on ne s'y trompe pas. La souffrance des pauvres et des fous est organisée, mise en scène, nécessaire. La République tout entière verse des larmes de crocodile à la mémoire de nos chers disparus de la rue.
Clodo vivant embarrassait ; voici son cadavre, garanti pur misérable hypothermique, déclaré d'utilité publique. » Patrick Declerck.
Bonjour,
SupprimerMerci beaucoup pour cette recommandation de lecture !
Nous n'hésiterons pas à y jeter un coup d'oeil !
Au revoir,
Judith
Oui, merci beaucoup,
RépondreSupprimerOn essayera de le trouver au CDI ;)
Merci aussi de nous lire !
Lou